LES FRÈRES  RÉUNIONNAIS
DES ÉCOLES CHRÉTIENNES 


L'aventure des Frères des Écoles chrétiennes à La Réunion : une histoire mouvementée

Tout commence avec Jean-Baptiste de La Salle, fondateur de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes. Mais saviez-vous que leur arrivée à La Réunion, en 1817, ne s'est pas faite dans les meilleures conditions ?

Imaginez ces premiers Frères débarquant sur l'île Bourbon, dans une société coloniale qui ne les attendait pas vraiment. Ils n'étaient pas venus de leur plein gré, mais envoyés par les autorités métropolitaines qui, après les bouleversements de la Révolution et de l'Empire, voulaient "remettre de l'ordre" jusque dans les colonies les plus lointaines. La Réunion, précieuse pour sa production sucrière, devait elle aussi être "moralisée".

Des débuts chaotiques

Le résultat ? Un échec cuisant pour cette première tentative d'implantation. Il a fallu attendre 1826 et l'arrivée de nouveaux Frères, plus déterminés, pour que l'aventure reprenne vraiment.

Mais même alors, rien n'était simple. Manque d'argent chronique, effectifs réduits, hostilité d'une partie de la société coloniale... Les fermetures d'établissements se succèdent, les communautés peinent à s'installer durablement. Pourtant, contre vents et marées, ces hommes persévèrent.

Un enracinement progressif

Petit à petit, malgré toutes ces difficultés, les Frères finissent par s'implanter solidement sur l'île. Leurs établissements se multiplient, leurs communautés grandissent, et ils deviennent progressivement partie intégrante du paysage éducatif réunionnais.

(Source : Les Archives Lasalliennes)


Mes recherches : 88 Frères réunionnais recensés

Grâce aux précieuses Archives Lasalliennes, j'ai pu identifier 88 Frères réunionnais des écoles chrétiennes. Découvrez la liste complète ici :

https://il-etait-une-fois-mes-ancetres-a-l-ile-bourbon.cms.webnode.fr/l/recensement-des-freres-reunionnais-a-l-ecole-chretienne/

Ces articles ci-dessous racontent l'histoire d'hommes ordinaires touchés par quelque chose d'extraordinaire. Vous y rencontrerez des jeunes gens qui, un jour, ont senti grandir en eux un appel particulier. Certains étaient étudiants, d'autres artisans ou fils de famille, mais tous ont partagé cette même expérience : celle d'être habités par le désir profond de servir Dieu à travers l'éducation des enfants.

Leurs témoignages nous dévoilent ces moments intimes où une vocation prend forme - parfois dans le silence d'une prière, parfois à la rencontre d'un Frère inspirant, ou encore face à la détresse d'un enfant privé d'instruction. Chacun de ces hommes a dû faire un choix courageux : quitter la vie qu'il connaissait pour embrasser celle des Frères des Écoles chrétiennes, avec ses joies, ses défis et sa beauté particulière.

Derrière chaque habit religieux se cache une histoire humaine unique, faite de doutes surmontés, d'espoir cultivé et d'amour partagé.



*Tous les récits individuels sur les Frères ci-dessous sont tirés des copies d'archives aux Archives Lasalliennes. Tous ceux cités ici ont un lien avec mon arbre généalogique.


Toutes reproductions de mes articles sans mon accord sont interdites. Articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle et de la protection du droit d'auteur.


Louis Amédée FONTAINE est né le 2 août 1836 à Saint-Joseph. Il est le fils de Cyriaque FONTAINE et d'ADELINE Marguerite. Louis a quatre frères et sœurs issus du mariage de ses parents. Cependant, il a également quatre demi-frères et sœurs issus du premier mariage de son père.

Louis Vital Dijoux est né le 26 novembre 1863 à Saint-Louis, dans le lieu-dit du Petit-Serré, situé dans le diocèse de Saint-Denis à La Réunion (974). Il était le fils de Chérisseuil Dijoux et de Marie Alphonsine Payet, qui ont eu ensemble sept enfants. Louis Vital avait également un demi-frère issu d'un premier mariage de sa mère. Il est un...

Silvère Léon Boyer, né le 20 juin 1855 à Salazie (La Réunion), était le fils d'Antoine Boyer et de Marie Laure Boyer. Issu d'une famille nombreuse de treize enfants, il avait également cinq demi-frères et sœurs du premier mariage de son père. Du côté maternel de mon arbre généalogique, il était apparenté.

Maurice BOYER, né le 28 septembre 1838 à Sainte-Rose (974), est le fils de Mazade BOYER et de Marie Judith BOYER. Issu d'une famille de dix enfants, il est un parent du côté maternel dans mon arbre généalogique.

Louis Antoine BEGUE est né le 04 octobre 1854 à Saint-André. Il est le fils de Justin et de Picard Ursulette. Le couple a eu dix enfants. Sa parenté collatérale s'étend à mes deux lignées, maternelle et paternelle.

Né à Sainte-Suzanne le 04 juin 1842, Pierre Nicolas est le fils de Basile Jérémie DAMOUR et de MAILLOT Catherine Héloïse. Le couple se marie le 28 juin 1836 à Sainte Suzanne et ont eu plusieurs enfants.

Jean Baptiste Paul ROBERT naquit le 09 juin 1868 à Salazie (974). Fils de Paul ROBERT et de Louise Ernestine GRONDIN, cousin éloigné de mon aïeule Marie ROBERT (SOSA 221) du côté paternel et maternel.

Avant de commencer l'histoire de mon troisième religieux dans ma famille, j'aimerais vous raconter comment j'ai su que parmi mes collatéraux, j'avais des religieux.