QUAND LES PRÉNOMS RÉVÈLENT UN PASSÉ TRAGIQUE

03/05/2025

En explorant mon arbre généalogique, j'ai été frappée par le choix des prénoms de l'un des frères de mon ancêtre : Jean Baptiste, Olopherne GRONDIN.

Or, mes investigations sur le prénom rare d'Olopherne m'ont menée au récit biblique de la décapitation d'Holopherne par Judith. Ainsi, ce collatéral portait deux prénoms faisant référence à une décapitation.

Intriguée par cette association singulière et m'intéressant à la symbolique des prénoms, j'ai cherché une connexion avec le prénom Judith dans sa famille. J'ai rapidement découvert que l'épouse de son frère Antoine Placide GRONDIN (mon Sosa 120) avait une grand-mère paternelle nommée Anne Judith BOYER. 

Anne Judith est aussi touchée par un drame, l'un de ses neveux nommé... Jean Baptiste est détenu au bagne de Cayenne pour homicide volontaire par préméditation.

Cette découverte m'a incitée à explorer si un événement tragique, une décapitation ou un meurtre, pouvait exister de près ou de loin dans l'histoire familiale des Grondin, en écho à ces prénoms.

J'ai alors constaté que Louise GRONDIN (Sosa 514) était la sœur de Denis GRONDIN (Sosa 240), le grand-père de Jean Baptiste Olopherne et d'Antoine Placide. La descendance de Louise mena à Anne Dalleau, sa fille (Sosa 257), puis à Pierre Joseph Picard, son petit fils (Sosa 156), et enfin à Benoît Picard, son arrière petit fils (Sosa 78), assassiné dans les bois par des marrons (esclaves en fuite).

Parmi les enfants de Benoît figuraient une fille nommée… Judith, une autre... Marie Prudence et mon ancêtre Sosa 39, dont le prénom était... Victime.

Alors hasard ou synchronicité ? 

Pourrait-on lire avec ces trois prénoms, une alerte ou mise en garde inconsciente pour les descendants telle que :  Prudence, si vous appelez votre fille Judith, vous pourriez être Victime d'un malheur. (perdre la tête par exemple).

Et vous, avez-vous un Olopherne et/ou Judith et/ou Jean-Baptiste liés à un problème situé à la tête ou à un drame ?